Chirurgie esthétique intime : pour qui, pourquoi et à quel prix?
Résumé de l'interview sur la chirurgie esthétique intime
Source: Plusmagazine
POUR ELLE :
La chirurgie esthétique intime féminine répond à fois à des besoins physiques et psychologiques.
- La nymphoplastie (ou labiaplastie) réduit la taille des petites lèvres pour soulager des inconforts (irritations, douleurs lors des rapports ou activités sportives) ou des complexes liés à leur apparence. Réalisée sous anesthésie locale ou générale, cette intervention est peu douloureuse, bien tolérée, sans cicatrices visibles, et préserve la sensibilité, améliorant souvent le confort intime.
- Le lipofilling vulvaire redonne volume et tonicité aux grandes lèvres, souvent atrophiées avec l’âge, par réinjection de graisse prélevée sur la patiente. Cette procédure, esthétique et indolore sous anesthésie locale, offre un résultat définitif après une ou deux séances, avec des risques rares si effectuée correctement.
- La vaginoplastie, un "lifting" vaginal, resserre l’orifice vaginal relâché par l’âge ou les accouchements, réduisant l’incontinence et améliorant le plaisir. Elle nécessite une anesthésie générale et une convalescence de quatre à six semaines. Enfin, des traitements non invasifs comme le laser soulagent l’atrophie vaginale (sécheresse, douleurs), avec des résultats variables selon les patientes.
POUR LUI :
Les interventions masculines, détaillées par le Dr Christophe Zirak, visent à améliorer l’esthétique et la confiance en soi.
- L’élargissement du pénis augmente le diamètre de la hampe via des injections d’acide hyaluronique (réalisées en cabinet, effet temporaire d’un an, plus sujettes à des effets secondaires) ou de graisse autologue (intervention sous anesthésie générale, résultats permanents, gain de 3 à 5 cm de circonférence). Cette dernière méthode, bien que plus invasive, n’affecte ni l’érection ni le plaisir, souvent améliorés, et renforce la confiance des patients.
- L’allongement du pénis, qui consiste à sectionner les ligaments pour faire ressortir la verge (gain de 2 à 4 cm au repos), répond aux complexes d’un tiers des hommes, malgré une taille souvent dans la moyenne. Cette intervention, sous anesthésie générale, nécessite une convalescence de six semaines sans activité sexuelle ou sportive, avec un protocole strict (arrêt du tabac, positionnement de la verge).
- Les complications sont rares, et les résultats, bien que limités au repos, ont un impact psychologique significatif. Ces chirurgies, coûteuses (de centaines à milliers d’euros, non remboursées), nécessitent une évaluation rigoureuse pour éviter des demandes influencées par des standards irréalistes.