Rhinoplastie ultrasonique : risques et précautions
Lorsqu'il s'agit de remodeler le nez par chirurgie, la rhinoplastie traditionnelle est souvent la première option envisagée. Pratiquée depuis des décennies, elle permet des modifications efficaces de l’anatomie nasale. Toutefois, son caractère invasif, impliquant des incisions et des ajustements importants de l’os et du cartilage, pousse de nombreux patients à se tourner vers la rhinoplastie ultrasonique, une alternative plus douce qui préserve mieux les tissus environnants. Moins invasive et plus précise, la rhinoplastie ultrasonique réduit les traumatismes grâce à des instruments à ultrasons. Elle offre une récupération plus rapide et moins d’effets secondaires qu’une rhinoplastie classique. Cependant, comme toute intervention, elle comporte certains risques.
Quels sont les principaux risques ?
- Gonflements et ecchymoses
Bien que réduits par rapport à la technique traditionnelle, un œdème et des bleus autour des yeux peuvent persister plusieurs jours à semaines.
> Précautions : appliquer du froid, dormir la tête surélevée, éviter les efforts. - Infection post-opératoire (rare)
Le risque infectieux est faible mais existe, notamment si les soins post-opératoires ne sont pas respectés.
> Précautions : suivre une bonne hygiène, prendre les antibiotiques prescrits, éviter de toucher le nez. - Perte temporaire de sensibilité
Diminution passagère de la sensibilité due aux micro-traumatismes nerveux.
> Précautions : patience, la récupération est progressive sur plusieurs semaines ou mois. - Résultat insatisfaisant
Le nez peut sembler imparfait en raison d’un gonflement résiduel, d’une cicatrisation imprévisible ou d’attentes irréalistes.
> Précautions : bien définir ses attentes avec le chirurgien, se fier à la simulation 3D, attendre un an avant d’évaluer le résultat final. Une retouche est parfois envisageable après 12 mois.
Malgré ces risques, la rhinoplastie ultrasonique reste une avancée sécurisée et efficace lorsqu’elle est réalisée par un chirurgien expérimenté.
